Le barré rouge est le nom donné à la notice descriptive d’un véhicule à moteur. Cette appellation prend d’ailleurs son origine dans la barre rouge qui raye le document. Le barré rouge concerne tous les types de véhicules que ce soit une voiture, un camion, une moto, un engin agricole ou une remorque, etc.
Il s’agit d’un document d’homologation constitué de plusieurs parties et de plusieurs pages. La première partie est une description générale du véhicule comprenant, entre autres, des informations concernant le constructeur, la carrosserie et le moteur, mais également sur les parties mécaniques. Ensuite, il comporte le procès-verbal de réception aux mines établi par la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL). À la fin se trouve le Certificat de conformité visé par le constructeur.
Le barré rouge est obligatoire pour l’immatriculation d’un véhicule neuf. Il est également indispensable pour enregistrer d’éventuelles modifications des caractéristiques techniques : aménagement en camping-car, modification du nombre de places assise, etc. En cas d’erreur sur la carte grise, le barré rouge peut également avoir toute son importance pour la correction.
Les véhicules légers, dont le PTAC ne dépasse pas 3,5 tonnes, destinés au transport de chargement ou marchandise sont considérés comme utilitaires. Leur taille est également réglementée, car ils ne doivent pas dépasser une longueur maximale de 12 m et une largeur de 2,55 m.
Le genre national des utilitaires est CTTE qui inclut également les véhicules de société. Le groupe des utilitaires comprend plusieurs formes de véhicules : les fourgonnettes, les fourgons et les pick-ups. Certaines camionnettes avec benne ou nacelle par exemple peuvent également entrer dans la catégorie des véhicules utilitaires de genre CTTE. Ce genre concerne par ailleurs aussi les voitures modifiées par suppression de la banquette arrière.
Les utilitaires de genre CTTE ne sont pas soumis au paiement d’une des deux écotaxes (malus écologique ou taxe CO2). Toutefois, lors de la première immatriculation et par la suite, tout changement de titulaire, s’applique une taxe additionnelle de 34 € actuellement. Celle-ci est destinée au développement des actions de formation professionnelle dans les transports. Son montant figure en case Y.2 de la carte grise.
Par définition, l’usurpation est le fait de s’approprier une identité, un rôle ou un bien de manière injuste (vol, agression, etc.). L’usurpation d’identité se fait généralement dans l’objectif de commettre impunément des actes frauduleux que ce soit commercial, civil ou pénal. En collectant des informations et données personnelles, le fraudeur « vole » l’identité de sa victime pour par exemple contracter des crédits pour disposer des fonds sans devoir assurer le remboursement ou prélever de l’argent du compte de sa victime.
L’usurpation de plaques d’immatriculation est un autre exemple. Il s’agit de l’utilisation du numéro d’immatriculation d’un autre véhicule de même marque et modèle pour créer des « doublettes » de plaques. Avec ces fausses plaques d’immatriculation, le fraudeur peut commettre des infractions au Code de la Route sans jamais recevoir et payer de contraventions. En effet, c’est le titulaire de la carte grise, victime de cette usurpation, qui recevra les contraventions.
L’usurpation est un délit, la victime doit déposer plainte. Dans le cas de l’usurpation de plaques, en cas de réception de contraventions pour des infractions non-commises, la victime doit porter plainte pour usurpation de plaques d’immatriculation. Le numéro d’immatriculation est alors enregistré au fichier des véhicules volés et un procès-verbal de plainte est délivré. Celui-ci permettra à la victime de demander l’attribution d’un nouveau numéro d’immatriculation et l’édition d’une nouvelle carte grise. Cette demande de carte grise est gratuite, uniquement la redevance d’acheminement devra être payée.
MTT1 est le genre national qui désigne la catégorie des motocyclettes autres que les MTL (Motocyclette légère inférieur à 125 cm3). Il est renseigné en case J.1 de la carte grise de la moto. Pour entrer dans cette catégorie, deux conditions sont à prendre en considération : la puissance et le rapport puissance/poids. Vous trouverez ces informations également sur le certificat d’immatriculation de votre deux-roues. La puissance est indiquée en case P.2, elle est exprimée en kW. Le rapport puissance/poids se trouve en case Q du certificat d’immatriculation – cette case concerne d’ailleurs uniquement les motocyclettes et autres deux-roues.
Les MTT1 sont donc des motos avec une puissance maximale nette qui ne doit pas excéder 25 kW. De plus, le ratio puissance maximale nette en rapport avec le poids en ordre de marche ne doit pas dépasser 0,16 kW/kg. Par conséquent, les MTT1 représente la catégorie de prédilection des motards ayant obtenu leurs permis récemment. En effet, le permis A2 autorise à la conduite d’une moto avec une puissance maximale limitée à 35 KW et un rapport puissance/poids maximal de 0,2 kW/kg.
Il est d’ailleurs possible de brider une motocyclette afin de la transformer un MTT1. Le bridage consiste à la limitation de la puissance du moteur. Une fois le permis A obtenu, il est tout à fait possible de débrider son MTT1 pour jouir pleinement de sa puissance. Cette modification des caractéristiques techniques, que ce soit le bridage en MTT1 ou le débridage d’une MTT1, doit être enregistrée sur la carte grise de la moto.
A l’instar des véhicules terrestres, tous les bateaux de plaisance français doivent être immatriculés. Cette immatriculation du bateau doit être faite par les Affaires Maritimes. La démarche d’immatriculation doit être initiée par le propriétaire du bateau auprès d’une direction département des territoires et de la mer (DDTM) au sein des délégations à la mer et au littoral (DML).
Comme toute procédure d’immatriculation, la demande de carte de circulation d’un bateau nécessite la production de documents et justificatifs qui dépend de la démarche à effectuer (bateau neuf, vente d’un bateau, importation d’un bateau, etc.). Le propriétaire du bateau dispose, comme l’automobiliste pour sa carte grise, d’un mois pour effectuer les démarches nécessaires à la mise à jour de son titre de navigation.
La modernisation des services de l’Etat concerne également l’immatriculation d’un bateau. En effet, depuis le 7 avril 2020, ces démarches peuvent se faire en ligne sur le site demarches-plaisance.gouv.fr. Une connexion par FranceConnect est indispensable pour garantir disposer d’un espace personnel sécurisé.
MTL désigne une catégorie de motos dont la cylindrée est inférieure ou égale à 125 cm3 avec une puissance maximale de 11 kW. Ces motocyclettes légères peuvent être conduites à partir de 16 ans.
Afin de pouvoir conduire une motocyclette légère inférieur à 125 cm3, il faut pouvoir justifier d’un permis de conduire d’une des catégories de permis moto : A1, A2 ou A. Il est également possible de conduire une MTL sur le territoire français avec le permis B (voiture) sous certaines conditions :
Le certificat de qualité de l’air, aussi appelé vignette Crit’air, est un autocollant sécurisé. Elle doit être apposée de manière visible sur le pare-brise du véhicule. Elle est obligatoire pour circuler dans les zones à circulation restreinte (ZCR) ou zones à faibles émissions (ZFE).
Tout type de véhicule est concerné par la vignette Critair qui indique sa classe environnementale. L’attribution de cette dernière se fait en fonction du certificat d’immatriculation du véhicule et des émissions polluantes y figurant. Par conséquent, la vignette Crit’air est nominatif au véhicule dont le numéro d’immatriculation figure sur le certificat.
Un titre sécurisé est un document officiel qui fait l’objet d’une procédure de production, mais également de contrôles, sécurisée. La gestion de production et de contrôle des titres sécurisés incombe à l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés). L’édition de tous les titres sécurisés est centralisée sur l’Imprimerie Nationale.
Il existe plusieurs titres sécurisés :
Le sigle « TRR » renseigné en case J.1 de la carte grise correspondant au genre national de Tracteur Routier. Il s’agit d’un véhicule « poids lourds » destiné à tracter des semi-remorques. En fonction de son utilisation, un tracteur routier peut disposer d’un équipement spécifique. Il peut par exemple être équipé d’une grue auxiliaire pour le chargement et déchargement de la semi-remorque.
En fonction du nombre d’essieux, le PTAC du TRR change et peut aller de 19 à 32 tonnes. Les tracteurs routiers sont majoritairement pourvus d’un moteur diesel et leur vitesse est limitée à 90 km/h.
Comme tout véhicule terrestre à moteur, le tracteur routier est soumis à l’obligation de carte grise. Le prix du certificat d’immatriculation du TRR est calculé en fonction de son genre, son âge et le domicile du titulaire. Le taux unitaire du cheval fiscal est réduit de 50 % pour les tracteurs routiers quel que soit leur age. Toutefois, une taxe additionnelle pour la formation professionnelle s’ajoute au prix de la carte grise du TRR.
Le Ministère de l'Intérieur est au centre de l’administration française. Ses missions concernent notamment l’administration territoriale, la sécurité intérieur (des citoyens et des biens) et le maintien de l’ordre. Le Ministère de l'Intérieur gère par exemple la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, mais également les préfectures. La Délégation à la Sécurité Routière dépend aussi du Ministère de l’Intérieur, tout comme l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) qui est sous sa tutelle.
Le préfet, par délégation du Ministère de l'Intérieur, peut accorder une habilitation au SIV aux professionnels de l’automobile. Cette habilitation du Ministère de l'Intérieur permet aux professionnels de traiter les demandes de carte grise des usagers.